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tribellule claude philippe vous fait découvrir son modèle le tribellule 44 rubriques accueil contact derniers articles saison 2016 saison 2014 saison 2013 la rade de lorient vie du bateau/entretien/actualites rechercher statistiques visiteurs depuis le 01/01/2012 : 25075 connectés : 1 record de connectés : 27 liens plateforme de blogs claude philippe tribellule ci-dessus: tribellule, dan s le devon , sud de l'angleterre par claude philippe le 1 janvier 2012 à 16:07 pour me contacter: claude.philippe.nav@wanadoo.fr bienvenue dans le monde du trimaran oceanique par claude philippe, concepteur et constructeur voici des nouvelles du proto "tribellule", conçu et construit pour l'un de mes frères en 1999, mis à l'eau en 2000, et premier exemplaire de la petite série. c'est toute l'histoire de la conception et la réalisation d'un bateau tel que ce trimaran en alu par des passionnés pour des passionnés . au début, nous ne pensions en faire qu'un modèle unique, bateau à l'unité répondant à une demande, mais en fait, par la suite plusieurs autres personnes ont portées leur intérêt aussi sur ce concept. nous naviguons avec ce bateau depuis la première saison, principalement en bretagne, angleterre, espagne. les autres "tribellule " construits depuis naviguent sur différents plans d'eau comme la mediterranée, la manche, les canaries, la bretagne, transat aux antilles... ce blog retrace brièvement ce qui a motivé cette aventure, pour vous faire découvrir notre passion, celle de la navigation au large sur multicoque de croisière rapide. par ailleurs je signale que des personnes utilisent actuellement sur internet le nom du modèle tribellule pour distiller des informations erronnées sur des blogs se faisant passer pour le constructeur ou détenant les plans; ces fausses assertions concernent en particulier une des coques nues de la série, modifiée sans notre accord ni consultation. ceci a d'ailleurs eu pour conscéquence de rendre invalide le certificat de conformité ce de cet exemplaire par rapport à la série et son modèle déposé. egalement signalée, une contrefaçon amateur en australie, construite d'après mes plans approximativement copiés. ce bateau était sur le marché d'occasion il y a quelques temps mais n'est donc pas un tribellule 44. je confirme que je suis le seul habilité à gérer la série "tribellule", à délivrer les numéros dans l'ordre de la série, et à pouvoir utiliser le nom "tribellule" devenu une marque déposée. rencontre avec "la recouvrance" historique de la conception par claude philippe le 8 janvier 2012 à 19:12 la conception de tribellule à été guidée par plusieurs éléments importants. le cahier des charges que nous avions fixé faisait état dans un premier temps d'un trimaran aluminium d'environ 12m, capable d'emmener un équipage en sécurité en haute mer, avec de bonnes performances par rapport aux catamarans de croisières, en particulier au près. en deux mots nous ne voulions ni d'un tri de régate pure qui mouille trop, ni d'un bateau- hôtel à grand fardage et gros déplacement. mon frère (le commanditaire du projet) ayant déjà un trimaran à l'époque (allegro de 8m en polyester, dessiné par andré allegre, l'architecte du trimaran alu pen duick iv) en copropriété avec des amis, voulait un modèle plus grand. les premiers dessins que j'avais élaborés, durant l'année 98, montraient que notre programme imposait un minimum; il était difficile de descendre en dessous de 13m, si on voulait avoir un bateau suffisamment habitable tout en restant performant. le plan définitif abouti en 1999, concernait finalement un trimaran de 13,50m par 9m50 de large. pour la réalisation de la structure et de la charpente générale du navire, j'ai tiré parti d'une part de mon expérience de conception et construction de voilier alu et acier de grand voyage et d'autre part de l'étude que j'avais faite des années durant sur les multicoques de courses alu et bois moulé des années 70/90 , notamment sur plusieurs bateaux "fétiches" pour moi: - "pen duick iv" d'eric tabarly, sur plan andré allegre à sete, calculs et plans techniques de dominique paulet à lorient, construit à lorient chez la perriere. ce bateau devint après "manureva" avec alain colas - native, de l'architecte américain dick newick, en bois moulé ou sandwich, ainsi que toute une série de tris conçu sur les mêmes bases, avec bras et redans ou même des ailes creuses aménageables allant jusqu'aux flotteurs -paul ricard, d'eric tabarly, le premier foiler de course au large, que j'ai examiné sur toutes les coutures à plusieurs reprises, et dont j'ai réussi il y a quelques années à reconstituer un dossier de plan assez complet, de la première version (transat en double 79) et de la deuxième version (record de l'atlantique en 10 jours en 80). j'ai d'ailleurs remis une copie de ce dossier de plan pour les archives à l'association tabarly de la cité de la voile à lorient, le fond documentaire historique rassemblé au sujet du célèbre navigateur n'ayant plus rien sur ce bateau. en mer sur tribellule ainsi, pour concevoir tribellule, mes choix architecturaux se sont logiquement définis: -coque centrale, en alu sur membrures et lisses, très raide grâce à son croisement de pièces raidissantes, construite en 6 et 5 mm.lisses en té de 50x50x5 sur membrures- porques découpés en 130x40x4 espacées de 1m -flotteurs, également sur cloisons et lisses mais avec échantillonage légèrement inférieur à celui de la coque centrale -bras, autoporteurs et encastrés au milieu dans la coque centrale, sont du type "caissons", en 5mm sur 2 cloisons et raidisseurs longitudinaux intérieurs. le carénage avant en 4 mm en pente, reprend la physionomie de la poutre de "paul ricard" -ailes latérale élargissant la plateforme, en épaisseur dégressive, s'arrêtant à mi-chemin de la distance coque/flotteurs, également reliées au flotteurs par des petits bras type "nervures" dont le rôlel essentiel est d'empêcher les vibrations de l'ensemble de la plateforme, et de bloquer les cycles de flexions alternées. -le dessous des ailes, en forme de ski, forme un véritable bouclier contre la vague, et augmente considérablement le couple de redressement dans le cas ou le bateau aurait une envie d'enfourner le flotteur -dérive pivotante dans son puit, de bonne dimension car elle plonge à 3m sous l'eau, avec son profil en aile naca, autorisant un près honorable -gréement aveci un mât de ma conception et fabrication, d'un poids de 12,2 kg/m, c'est un mât profilé comme un mât aile mais qui peut rester fixe (pour un bateau de croisière je pense que le mât tournant n'est pas une bonne solution). il est confectionné avec des tôles roulées et formées, puis mécano-soudées. d'autres choix ont étés pris, dans le but de rester fidèle au cahier des charges de départ: simplicité, solidité, performance. c'est ainsi que nous avons préféré installer un moteur hb sur l'arrière du bateau, un honda 4 temps à relevage et démarage électrique de 50ch, alternateur 10a, ce moteur donne toute satisfaction. un volant mis en bas du cockpit, sous la barre, permet de l'orienter, et ainsi les manoeuvres de port ou de mouillage s'en trouvent facilitées. cela devient en même temps un véritable propulseur de poupe ci-dessous, tribellule en construction à lorient, avril 2000 ci dessous , formage de deux joues de safran alu equipements et amenagements par claude philippe le 9 janvier 2012 à 22:34 -le plan de voilure, en sloop, comprend un génois sur enrouleur de 55m2, et une grand-voile full batten de 78m2 (entièrement lattée) sur chariots à bille et rail vissé à l'arrière du mât. le jeu de voile fut réalisé chez victor tonnerre à lorient, comme pratiquement toutes les voiles des bateaux que j'ai construits d'ailleurs, jusqu'à la disparition de la voilerie malheureusement. la gv de 78m2 est en fait la deuxième grand-voile du bateau; en effet en 2000, le premier plan de voilure n'en possédait une que de 55m2, sans fort rond de chute, et en 2005 il fut décider que l'on pouvait pousser facilement et sans crainte la surface à celle d'aujourd'hui, en arrondissant la chute et appiquant la bôme vers le vit-de-mulet. désormais celui-ci n'est plus qu'à une trentaine de centimètres du pont, contre 1m auparavant. cette nouvelle disposition du plan de voilure fut couronnée de succès car ainsi le bateau est évidemment plus puissant mais aussi plus maniable. la bôme, elle, également de ma fabrication, est un espar assez simple, prévu pour la bordure libre de ce type de gv, et munie de chaque côté d'un bastinguage permettant de contenir la toile quand elle est affalée, et de plus les lazzys y sont rabantés. le plan de voilure est également complété par une triquette de 20m2 sur étai larguable, un tourmentin de sécu de 7m2 qui peut s'envoyer sur le bas étai, et un spi asymétrique d'environ 140m2 -pour l'accastillage, il est composé essentillement de 4 winchs lewmar self-tailing, 2 de 48st (drisses et écoute gv, bosses de ris), 2 de 50st pour les écoutes génois, de 12 coinceurs lewmar, et d'un bon lot de différentes poulies volantes -en ce qui concerne les aménagements intérieurs, ils se présentent ainsi: une cabine avant indépendante avec couchette 2 personnes un carré surélevé sur le babord du puit de dérive, qui permet de voir par les hublots du roof quand on est assis deux couchettes doubles dans les deux ailes latérales (1 dans chacune) une cabine ar indépendante avec couchette double vie du bateau/entretien/actualites par claude philippe le 9 janvier 2012 à 22:53 saison 2012 depuis la toilette générale qui avait été faite pour les dix ans du bateau en 2010, rien de particulier n'a été entrepris en ce qui concerne les travaux généraux. cette année, nous avons décidé de refaire totalement la peinture du pont. cette peinture qui est d'origine, à eue seuleument quelques retouches depuis l'année 2000, mais maintenant l'antidérapant commence à s'écailler, surtout sur les ponts des ailes.le pont des flotteurs lui avait été repris en 2010. nous avons décidé de changer la couleur, du blanc habituel nous passons au gris, nous gardons les hiloires de roof en bleu clair, couleur de la coque. autre rénovation qui a son intérêt: le taud de grand-voile, qui vient de chez tonnerre, lors du neuvage du bateau, était arrivé "cuit" complètement par le soleil et aussi par les déjections des oiseaux marins. le guano ça tue! la grand-voile n'était plus assez protégée durant la mauvaise saison. nous en avons recommandé un autre, en toile grise, à la toute nouvelle voilerie ulman sail de lorient, voilerie créee et dirigée par charles-edouard broc. charles-edouard était dejà celui qui avait réalisé les voiles de tribellule (et de beaucoups d'autres bateaux de mon chantier) du temps ou il dirigeait l'étage voilerie chez victor tonnerre. ce fut ainsi une juste continuation des choses. au niveau de l'entretien courant du bateau, cette année nous aurons besoin sans doute aussi besoin de déposer l'enrouleur, celui-ci s'avère difficile à tourner de temps en temps, sans doute un palier intermédiare endommagé? nous en saurons plus à l'examen de ce profurl monté sur étai de 14 mm. egalement aussi à réparer, l'éolienne aerogene 4 qui charge toujours bien mais semble avoir pris pas mal de jeu dans les roulements au fil des années; c'est déjà le deuxième exemplaire du bord car la première avait été volée à lorient, l'hiver 2002 pendant que le bateau était stationné sur le terre plein devant mon chantier de la rue gilles gahinet à l'estacade de lorient. les trampolines aussi doivent maintenant être remplacés; ces derniers sont en place depuis le lancement du bateau, et commencent à être cuits par le soleil et le sel; ce sont à l'origine des filets coupés dans de la maille de chalut de couleur verte (avant les uv), maintenant nous pouvons avoir les mêmes mais disponible chez notre fournisseur (coopérative maritime de lorient) en noir, ce qui sera sans doute plus élégant. nouvelle peinture de pont et nouveau taud de gv pour tribellule http://data0.eklablog.com/tribellule/mod_article30273669_506de6d518174.jpg la rade de lorient par claude philippe le 5 août 2012 à 17:05 venez découvrir la rade de lorient, ce formidable plan d'eau au fond duquel se niche la "ville au 5 ports"; sur la vidéo suivante de la chaîne sailing news tv , on nous montre les différents accès à la voile pour venir dans notre paradis des marins, sans aucun doute un des centres du monde maritime pour moi! la citadelle de port-louis aux avant-postes, à l'entrée de la rade de lorient, la citadelle de port-louis, édifiée par vauban, renferme le musée de la marine et de la compagnie des indes. une étape incontournable pour tous ceux qui s'interessent à l'histoire maritime, à la construction navale, et à l'histoire de lorient. tout simplement magnifique! le chantier de construction, aux origines de la naissance de lorient, avec la construction du premier navire "soleil d'orient" qui donna son nom à la cité. saison 2013 par claude philippe le 26 mai 2013 à 22:43 après la toilette d'usage de printemps (si tenté que l'on soit de trouver qu'il y ai eu un printemps cette année...) le bateau vient de démarrer cette saison, en allant se promener vers l'ile d'yeu et la charente maritime, ou après avoir passé sous le pont de l'ile de ré, la remontée de la charente fut effectuée, et ainsi l'arrivée à rochefort avec un stationnement devant la corderie royale, tout près de l'hermione maintenant gréée. la météo fut musclée mais l"équipage parut satisfait de cette virée! le pont de l'ile de ré le bateau fait 21m de tirant d'air...mais oui ça passe sous le pont transbordeur de rochefort! devant la corderie royale l'hermione récemment mâtée saison 2014 par claude philippe le 24 mai 2014 à 11:53 fin mars dernier, nous avons mis au sec tribellule à kéroman, sur l'aire de réparation navale du port de pêche de lorient. les grosses sangles de l'élévateur à bateau de 650t de capacité ont levé le trimaran comme une fleur, en passant sous les trois coques, comme cela c'est très facile. la grande raideur d'une plateforme toute métallique permet d'opérer ainsi, sans risquer des déformations au niveau des flotteurs avec la compression des sangles. nous pensions avoir besoin de deux ou trois semaines pour faire des travaux sur la carène, en fait avec les intempéries (forts vents et pluies nous empêchant de souder sous argon) nous sommes restés 6 semaines! ce fut néanmoins une très agréable escale technique sur ce lieu familier pour moi ou les travaux peuvent être réalisés dans de bonnes conditions. nous avons remis à l'eau hier le 23 mai. vers la fin du séjour au sec, tribellule a eu des bons compagnons de carénage: pen-duick vi est venu juste devant, et puis aussi le roi gradlon des phares et balises. tout un pan de notre histoire maritime lorientaise et bretonne... une bonne compagnie pour tribellule...pen-duickvi et le roi gradlon nous avons installé un propulseur dans l'étrave du bateau, ce qui nous aidera dans les manoeuvres des ports de plus en plus encombrés... surtout quand il y a un peu de vent cela sera appréciable de pouvoir diriger latéralement l'étrave pour faire un créneau entre deux bateaux...cela complètera utilement le travail du hord bord honda, qui joue le rôle de propulseur de poupe en étant orienté depuis le cockpit par un petit volant. mon frère, le propriétaire du bateau, ne voulait pas qu'une grosse tuyère vienne "abimer" les écoulements de sa carène, si bien que dans un premier temps nous avons pensé mettre un propulseur rétractable, sorte de petite embase de hors bord qui rentre dans la coque quand on a terminé les manoeuvres. mais après vérification des dimensions en allant au "nautic" de paris, nous avons dû renoncer car dans le box de l'étrave d'un trimaran il n'y a pas beaucoup de place... pour installer cet engin nous aurions tellement dû le reculer pour gagner en largeur intérieure de coque que cela perdait de son avantage, trop loin de l'avant il est beaucoup moins efficace. restait une autre solution: l'hydrojet. le modèle "jet thruster" produit au pays bas, donne apparemment de très bon résultat. il est constitué d'une grosse pompe électrique que vous installez quelque part dans le ventre du bateau, qui aspire la mer par une crépine, et après envoie sur commande d'un joystick la pression d'eau dans deux durites à babord, ou à tribord. les orifices sont de 50mm (comme pour des passes-coques toilettes), ainsi on peut les mettre très à l'avant et la coque garde son intégrité de forme. les inconvénients (il y en a toujours) c'est le prix, environ 30% ou 40%de plus que les autres systèmes, et le fait que les durites à installer sont quand même assez grosses. en effet le trou de sortie est de 50mm int, mais les tuyaux livrés du type durite échappement sont beaucoup plus gros extérieurement et peu flexible. le tout avec des vannes, des coudes, et la durite d'alimentation de la pompe qui elle fait 100mm int, avec une vanne énorme...il faut bien calculer son coup pour installer tout le monde dans les fonds. enfin tout est en place dans la cale de tribellule, et après un carénage assez important (le premier ponçage assez profond des oeuvres vives depuis 2000), maintenant nous allons faire le circuit électrique du propulseur. dans un prochain article je montrerai des photos du propulseur et vidéo en action, je parlerai des résultats des tests! saison 2016 par claude philippe le 27 novembre 2016 à 19:01 un peu de détente du côté de l'archipel des glénans avec les dauphins... suivre le flux rss des articles de cette rubrique tribellule - ouvrir un blog gratuit sur eklablog - cgu - signaler un abus - connexion : créer mon blog créer mon compte